Archives 2010

Mon media center maison... pas cher !

Voilà un exemple de média-center, rapide et pas cher.
Cela m'a couté le prix d'une carte Ethernet bas de gamme, parce que cet ordinateur n'en était pas doté.
J'ai installé Damn Small Linux sur mon vieux Lapzor (jeux de mot entre laptop et dinosaure pour ceux qui n'auraient pas compris). Bon, je préfère prévenir, cet article peut parait assez confus.

Installation et configuration du serveur VNC

J'ai dû activer l'outil APT (apt-get) de DSL Linux pour pouvoir installer le paquet vncserver (sudo apt-get install vncserver) pour permettre le contrôle à distance de la machine.
Ensuite vient le passage qui a été le plus délicat pour moi de cette installation. Ce serveur VNC ne permettant pas de prendre véritablement le contrôle de l'ordinateur (il ne permet pas de contrôler et de visionner l'écran principal).
Je lance le serveur VNC avec cette commande : sudo vncserver :2 pour lui dire de "partager" l'afficheur 2 (DISPLAY :2).
En fait quand on lance le client VNC pour s'y connecter il affiche un autre bureau qui est vide. Il a donc fallu que j'arrive à lancer les applications en les redirigeant vers le bon afficheur (DISPLAY) (0 par défaut, et 2, celui accessible depuis le VNC).
Rediriger les applications vers le bon écran : Dans une nouvelle console : sudo export DISPLAY=:2
Toutes les applications lancées ensuite par cette console, seront visibles sur le second écran. Pour me faciliter la vie, et parce que j'avais pas mal de RAM disponible j'ai lancé directement l'interface graphique JMW (Joe's Window Manager) : sudo jmw, sinon vous pouvez lancer n'importe quelle application, simplement en tapant sa commande dans la console qui a été redirigée par (sudo export DISPLAY=:2).

Automatisation du tout :

Cette partie est un sort de résumé de la partie précédente, nous allons voir comment automatiser le tout.

#sh
modprobe opl3sa2 # Activation de ma carte son, juste parce que la mienne ne s'active pas toute seul, cela vous montre aussi que l'on peut le faire depuis ce script !
vncserver :2 # On démarre le serveur VNC, qui va partager l'écran 2
export DISPLAY=:2 # On redirige les fenêtres des applications vers l'écran 2
betaftpd # lance le deamon du serveur FTP de DSL Linux
jwm # lance l'interface graphique sur l'écran 2

Utilisation !

Ici rien de bien compliquer si vous savez vous connecter à un serveur VNC. Utilisez par exemple le client TightVNC si vous êtes sous Windows, sous Linux, il y en a souvent un fournit avec.
Dans la case serveur entrez l'ip de votre lapzor/média center suivit de deux points et du port : Si vous redirigez l'écran 2, svnserver utilise le port 5902 (et 5903 pour l'écran 3...). Exemple chez moi : 192.168.1.13:5902

J'ai ensuite connecté mon Lapzor à un ampli d'au moins 25 ans, mais libre à vous de connecter à une chaine hifi, un home cinéma...
Mon mon Lapzor n'était pas assez puissant (500 Mhz aurait suffit), mais il est tout a fait possible de lire de films avec. Ils disposent tous d'une sortie TV, d'une prise VGA ou autre connectique vidéo, vous pouvez le connecter à un écran.
Il est possible d'envoyer la musique par l'intermédiaire du serveur FTP, vous pouvez aussi faire de la diffusion avec VLC et lire le flux HTTP, des webradios depuis le média-center.

Le festival d'avignon 2010

Sans mentir, c’est la première fois que j’écris un article sur le papier avant de le publier sur ce blog. Peut être parce que je suis rentré trop tard pour allumer mon PC. Je ne vous parlerai pas en détail de tous les spectacles que j’ai aimé, c’est-à-dire tout ceux que j’ai vu au festival d’Avignon, mais uniquement de mes 3 préférés.

Samedi 24 vers 21h au théâtre de l'étincelle : Les essoufflés ont présentés : Aval'Anche :
A regarder dans sa boite, une clarinette n'a rien d'impressionnant mais branchée à l'orifice visible des poumons de ces 3 hommes et de cette femme ; elles prennent des dimensions spacio-musicales impressionnantes !
C'est bien la première fois que je rie autant en écoutant de la musique sans parole ! Ce quatuor jouant magnifiquement de la clarinette et de la clarinette basse, n'a rien trouvé de mieux que de mettre en scène les sons. On assiste alors à une série de sketches musicales avec des accessoires simples et drôles !

Dimanche 25 : 11h45 à l'espace Alya :
Si on me demande un bon pâtissier qui réussi le crumble, je répondrai dorénavant : Camille Brunel ! Cette comédienne interprète en solo la journée d'une célibataire passionnée de physique quantique et de cuisine. La pauvre Appel, car c'est son nom, possède une lettre qu'un inconnu lui a donné et lui a interdit d'ouvrir avant ce jours. On assiste aux questionnements d'Apple sur le contenu de l'enveloppe.

Dimanche 25 : 13h45 : Au théâtre du CABESTAN : Not Today par Dimitri HATTON et Pascal MAUPEU :
Explosion du cliché que j'avais de la dense. Comment ce danseur (j'aimerai dire acteur), peut en dire autant tout en restant muet ?
Il se met dans la peau d'un homme d'affaire coincé dans une société de stress et de sur-communication. Sa vie quotidienne y est représentée avec humour. L'ambiance sonore de Pascal MAUPEU comme bras droit, Dimitri nous transporte dans son univers (qui est le notre) de post-it et de papier blanc.

Je vous conseil aussi « La nuit des rois » par Comédien & Cie et « Les serpt jours de Simon Labrosse » par Aberrotio Mentalis.

Merci Céline.

PluXml en version 5.0 !

PluXml en 5.0 ! arrive avec un tas de nouveautés : les tags, la multi-catégorisation des articles, la possibilité de créer des utilisateurs sur 3 niveaux, le changement d'éditeur d'article par simple upload de dossier, les archives et j'en passe.
Non ! Rassurez-vous la philosophie de PluXml n'a pas changée !
Le chef de projet à changé, mais les causes principales sont toujours Simplicité et légèreté.
J'ai fais quelques tests : je trouve un gain de performance sur ma machine d'au minimum 20% grâce à une réécriture complète du moteur de parsage XML !

Si vous voulez en savoir plus, jetez un œil au changelog.
Téléchargement et informations, comme toujours, sur PluXml.org.

Édito du 23 Juin : Google et la théorie des grands nombres

J'attends le jour où le pourrai dire "Google & moi c'est fini.".
Aujourd'hui il est possible de se passer, au niveau personnel, de Google, mais est-il possible d'arrêter totalement d'utiliser tout les services de la grande firme du web ?
Il faut savoir que Google n'a jamais été seule. Il y a eu l'avant Google, il y aura probablement l'après Google.

Plus qu'un algorithme de recherche : l'application de la théorie des grands nombres !

Vous souvenez-vous ? Au début du mois le moteur de recherche a voulu montrer qu'il était possible de personnaliser sa page d'accueil et a ajouté un fond. En quelques minutes, les grands réseaux sociaux et les blogs du monde entier criaient au désastre, le cataclysme était proche. J'imaginais alors des personnes n'ayant pas l'habitude d'utiliser internet se demander pourquoi Internet est-il si étrange aujourd'hui ?
Google est devenu la forme personnifié des moteurs de recherches.

Google sait que vous êtes M. Tout Le Monde, et que lorsque vous tapez f c'est pour vous rendre sur Facebook. Il semble proche de vous car il sait que statistiquement vous utilisez Facebook (je me trompe ?).
Quand on pense que leur traduction est basée aussi sur des statiques. Cette méthode n'est pas la plus fiables, mais les phrases ressemblent à des phrases du langage courant : tout le monde les comprend (en théorie...).
Internet est une impressionnante diversité. Je pense qu'il y a autant de mots stockés sur des serveurs que de phrases prononcées depuis le néolytique. Simplement les moteurs de recherches ne vous montrent pas tout (et cela pour des raisons avant tout physiques). Il fait alors des choix presque culturels. J'ai lu quelque part que Google affichait de moins en moins de site différents sur la première page de résultat. Il n'a pas besoin : la probabilité que votre requête se trouve en première position est trop grande. Elle est tellement proche de l'absolu que Google a crée le bouton j'ai de la chance (qui est aussi accessible depuis la barre d'adresse de votre moteur de recherche). Pour vous rendre sur facebook vous formulez la requête "facebook" sur Google, je me trompe ?

C'est fait. J'ai le droit de critiquer Google maintenant, j'ai essayé autre chose, je ne l'utilise plus personnellement. Je viens de supprimer le code de Google Analytics de mon blog, les statistiques sont maintenant gérés par bbclone que je vous conseil pour des statistiques simples, très rapide à charger et surtout libres (si vous le testez d'ailleurs pensez à vérifiez que vous ayez bien uploadé le fichier var/.htalock s'il ne fonctionne pas du premier coup). Je fais mes recherches avec bing.com (Microsoft n'a pas le monopole de la recherche).

Au fait vous êtes arrivé sur mon blog par Google, je me trompe ?

De nouvelles monnaies au sein de l'europe ?

Alors que l'on observe des discussions autour de la création d'une monnaie mondiale. Des initiatives locales en Allemagne et en France ont crée des monnaies urbaines.

Le principe est en circulation depuis 2003 dans une ville de Bavière. Il ressemble beaucoup au Système d'Échange Local, sauf qu'il n'est pas basé sur le travail, mais sur la marchandise. Le concept a été inventé en 1919 en Allemagne sous le nom de Wara. Aujourd'hui cette monnaie a été recrée en Allemagne et s'appelle chiemgauer mais il en existerait plus de 2000 à l'échelle mondiale. À Villeneuve-sur-Lot, en Aquitaine, cette devise se nomme L'Abeille.
Elles ont toutes le même objectif : favoriser le commerce local et empêcher la spéculation. Nous allons voir comment cela fonctionne :

Une monnaie "fondante"...

Ces monnaies sont dites fondantes, car elles sont dévaluées : par exemple le Chiemgauer perd 2% de sa valeur tous les 3 mois et il faut donc payer une taxe pour que le billet retrouve sa valeur originale (avec un système de cases au dos). Ce système est donc prévu pour favoriser l'échange et pénaliser la spéculation (thésaurisation).

Et en pratique ?

Tout d'abord le consommateur doit "acheter" des devises à une association. Le consommateur fait donc un don transparent. C'est-à-dire qu'il achète la devise locale au prix de sa monnaie :
Changer de l'argent en monnaie locale
Ensuite lorsqu'il va acheter, il paye le prix habituel, mais dans la monnaie locale :
Achat en monnaie locale
Le commerçant peut à son tour utiliser cet argent chez un autre ou le changer en devise nationale : 1 devise locale = 0,95€ (le taux est de 95%).
les commerces et la monnaie locale
Le consommateur peut aussi changer ses devises locales en monnaie nationale, au même taux de change que les commerçants.
changer devise en euro
Le consommateur a donc fait un don transparent, car les associations payent les devises locales 97% du prix des devises nationales !
changer euro en devise

Ici les consommateurs consomment localement, en échange, ce sont les commerçants qui font les dons à leur place, la charge de 5% n'est pas trop lourde car les commerçants gagnent des clients. De plus le système incite les commerçants à payer en devise.

Monnaie mondiale ou monnaie locale, la réelle question ne serait-elle pas celle de l'utilisation qui en est faite ?

Source : Drôme Hebdo du Jeudi 27 mai et Wikipédia.