Un service de partage de Blocnote en ligne

Je vous présente un petit service en Ajax (plus spécifiquement xAjax). Je ne vous le cache pas, je l'ai réalisé à l'aide d'un tuto du siteduzero.com, mais cela m'a permis de le coder très rapidement, parce que j'en avais besoin.

Le principe est simple : Vous vous rendez sur bb.amoweb.fr, vous partagez le lien visible en bas de page avec un ami, puis vous commencez à écrire : il voit vos modifications en directe.

Ça se passe ici : bb.amoweb.fr Télécharger les sources.

Quatuor Barbaroque : Émulsion d'instruments !

Quatuor Barbaroque
Quatuor Barbaroque

Lorsque l'on regarde la définition du mot émulsion (dans Wikipédia pour ne pas le citer) on se rend vite compte que le concert que j'ai vu hier soir n'a rien à voir avec de la chimie (ce qui est plutôt classique pour un concert...) mais son sens musical pourrait se traduire par : "mélange macroscopiquement homogène mais microscopiquement hétérogène".

Si on continue un peu la réflexion on est vite amené à se demander : quel rapport y a-t-il entre un Dulcimer à marteaux (ancêtre du piano) et un orgue de barbarie ? La réponse se rapproche de celle de mon second questionnement : Quel rapport y a-t-il entre un Bandonéon (sorte d'accordéon) et une contre basse ? Rien, enfin si, ce sont des instruments de musique.
Voilà la seconde partie de ma définition validée : Le quatuor Barbaroque est un mélange microscopiquement hétérogène.

Pour résumé ce quatuor est composé d'un Dulcimer, d'un Bandonéon, d'une Contrebasse et d'un Orgue de Barbarie et pour améliorer la recette, ils jouent au coté d'un autre musicien : Khaled Arman, un Afghan qui jouait magistralement du Rubab et du Delruba.

Vous l'avez compris, nous sommes loin du trop classique, guitare, basse, batterie ! Mais alors comment ces instruments différents arrivaient à s'assembler pour jouer du Schubert ou du Chostakovitch ? La réponse tient en 5 syllabes : communication !
La communication, hyper-présente, semblait être à deux étages : entre les musiciens, mais aussi, bizarrement, entre les instruments !

Pour terminer, je dirais qu'il s'agissait d'un très beau concert, avec un énorme travail sur les nuances, l'homogénéité et les émotions.
Plus d'infos sur : barbaroque.net.

Mon media center maison... pas cher !

Voilà un exemple de média-center, rapide et pas cher.
Cela m'a couté le prix d'une carte Ethernet bas de gamme, parce que cet ordinateur n'en était pas doté.
J'ai installé Damn Small Linux sur mon vieux Lapzor (jeux de mot entre laptop et dinosaure pour ceux qui n'auraient pas compris). Bon, je préfère prévenir, cet article peut parait assez confus.

Installation et configuration du serveur VNC

J'ai dû activer l'outil APT (apt-get) de DSL Linux pour pouvoir installer le paquet vncserver (sudo apt-get install vncserver) pour permettre le contrôle à distance de la machine.
Ensuite vient le passage qui a été le plus délicat pour moi de cette installation. Ce serveur VNC ne permettant pas de prendre véritablement le contrôle de l'ordinateur (il ne permet pas de contrôler et de visionner l'écran principal).
Je lance le serveur VNC avec cette commande : sudo vncserver :2 pour lui dire de "partager" l'afficheur 2 (DISPLAY :2).
En fait quand on lance le client VNC pour s'y connecter il affiche un autre bureau qui est vide. Il a donc fallu que j'arrive à lancer les applications en les redirigeant vers le bon afficheur (DISPLAY) (0 par défaut, et 2, celui accessible depuis le VNC).
Rediriger les applications vers le bon écran : Dans une nouvelle console : sudo export DISPLAY=:2
Toutes les applications lancées ensuite par cette console, seront visibles sur le second écran. Pour me faciliter la vie, et parce que j'avais pas mal de RAM disponible j'ai lancé directement l'interface graphique JMW (Joe's Window Manager) : sudo jmw, sinon vous pouvez lancer n'importe quelle application, simplement en tapant sa commande dans la console qui a été redirigée par (sudo export DISPLAY=:2).

Automatisation du tout :

Cette partie est un sort de résumé de la partie précédente, nous allons voir comment automatiser le tout.

#sh
modprobe opl3sa2 # Activation de ma carte son, juste parce que la mienne ne s'active pas toute seul, cela vous montre aussi que l'on peut le faire depuis ce script !
vncserver :2 # On démarre le serveur VNC, qui va partager l'écran 2
export DISPLAY=:2 # On redirige les fenêtres des applications vers l'écran 2
betaftpd # lance le deamon du serveur FTP de DSL Linux
jwm # lance l'interface graphique sur l'écran 2

Utilisation !

Ici rien de bien compliquer si vous savez vous connecter à un serveur VNC. Utilisez par exemple le client TightVNC si vous êtes sous Windows, sous Linux, il y en a souvent un fournit avec.
Dans la case serveur entrez l'ip de votre lapzor/média center suivit de deux points et du port : Si vous redirigez l'écran 2, svnserver utilise le port 5902 (et 5903 pour l'écran 3...). Exemple chez moi : 192.168.1.13:5902

J'ai ensuite connecté mon Lapzor à un ampli d'au moins 25 ans, mais libre à vous de connecter à une chaine hifi, un home cinéma...
Mon mon Lapzor n'était pas assez puissant (500 Mhz aurait suffit), mais il est tout a fait possible de lire de films avec. Ils disposent tous d'une sortie TV, d'une prise VGA ou autre connectique vidéo, vous pouvez le connecter à un écran.
Il est possible d'envoyer la musique par l'intermédiaire du serveur FTP, vous pouvez aussi faire de la diffusion avec VLC et lire le flux HTTP, des webradios depuis le média-center.

Le festival d'avignon 2010

Sans mentir, c’est la première fois que j’écris un article sur le papier avant de le publier sur ce blog. Peut être parce que je suis rentré trop tard pour allumer mon PC. Je ne vous parlerai pas en détail de tous les spectacles que j’ai aimé, c’est-à-dire tout ceux que j’ai vu au festival d’Avignon, mais uniquement de mes 3 préférés.

Samedi 24 vers 21h au théâtre de l'étincelle : Les essoufflés ont présentés : Aval'Anche :
A regarder dans sa boite, une clarinette n'a rien d'impressionnant mais branchée à l'orifice visible des poumons de ces 3 hommes et de cette femme ; elles prennent des dimensions spacio-musicales impressionnantes !
C'est bien la première fois que je rie autant en écoutant de la musique sans parole ! Ce quatuor jouant magnifiquement de la clarinette et de la clarinette basse, n'a rien trouvé de mieux que de mettre en scène les sons. On assiste alors à une série de sketches musicales avec des accessoires simples et drôles !

Dimanche 25 : 11h45 à l'espace Alya :
Si on me demande un bon pâtissier qui réussi le crumble, je répondrai dorénavant : Camille Brunel ! Cette comédienne interprète en solo la journée d'une célibataire passionnée de physique quantique et de cuisine. La pauvre Appel, car c'est son nom, possède une lettre qu'un inconnu lui a donné et lui a interdit d'ouvrir avant ce jours. On assiste aux questionnements d'Apple sur le contenu de l'enveloppe.

Dimanche 25 : 13h45 : Au théâtre du CABESTAN : Not Today par Dimitri HATTON et Pascal MAUPEU :
Explosion du cliché que j'avais de la dense. Comment ce danseur (j'aimerai dire acteur), peut en dire autant tout en restant muet ?
Il se met dans la peau d'un homme d'affaire coincé dans une société de stress et de sur-communication. Sa vie quotidienne y est représentée avec humour. L'ambiance sonore de Pascal MAUPEU comme bras droit, Dimitri nous transporte dans son univers (qui est le notre) de post-it et de papier blanc.

Je vous conseil aussi « La nuit des rois » par Comédien & Cie et « Les serpt jours de Simon Labrosse » par Aberrotio Mentalis.

Merci Céline.