The GrayTone

The GrayTone

J'aurais pu formuler mon article ainsi "Encore un autre groupe de reprise". Mais cela aurait été comme qualifier la Route 66 de "Coulée de bitume traversant l'Amérique" : j'aurais alors fait disparait, par mon raccourci hasardeux, à la fois l'âme et la forme de ce trio.
Ce n'est ni un groupe de reprise, ni une pâle formation de village. Dès leur début, les deux fondateurs guitaristes: Valentin et Brice ont imposé un style que l'on retrouve autant dans leurs compositions que dans leur tenu vestimentaire.
Dès que les premières harmoniques qui se dégagent de leur musique, on est replongé dans l'univers de Johnny Cash, Neil Young, Alice Cooper mais aussi Scorpions et Bob Dylan.

C'est du neuf en noir et blanc. Du vieux rock comme on l'aime, que le groupe s'amuse à coloriser, à amplifier, à décaler aussi. C'est du blues, l'humour en plus.

Encore à ces débuts, ce groupe a déjà fait preuve d'un grand professionnalisme, et d'une envie de partager une ambiance, et une passion.

Plus d'infos : http://www.facebook.com/TheGraytone

Fabrication d'un four solaire

Four solaire heaven's flame

Vous avez déjà entendu parler des fours solaires ? Ils correspondent au mode de cuisson le plus écologique et le moins dangereux. Il ne consomme pas d'électricité, et ne provoque pas de cancer comme le feu de bois (nous savons que le feux provoque de graves problème sanitaires dans les pays où le bois est le seul mode de cuisson).

J'en ai réalisé un en 3h cet après-midi. C'est un modèle Heaven's flame. Avec un peu de carton, du papier d'alu et une vitre. En principe on place un petit carton carré dans un grand. En principe le petit carton mesure 30cm x 30cm x 30cm. On le place dans un grand carton avec 7 cm d'isolant (du carton empilé et serré, personnellement j'ai mis de la laine de chanvre) entre les deux.

Il faut ensuite peindre l'intérieur du petit carton en noir mat. On place à l'intérieur les aliments, avec une vitre pour ferme le petit carton (il faut qu'elle jointe et dépasse pour que l'air chaud ne sorte pas).

La réalisation de la parabole est aussi assez simple. Il faut créer des trapèzes avec deux angles à 67°. On recouvre l'intérieur des 4 faces avec du papier d'alu (collé avec de la colle en stick, j'espère que cela tiendra). Plus le trapèze est haut, mieux c'est, le mien fait 60cm, ce qui semble suffisant.

Cela fonctionne en principe très bien, même en France. J'habite le sud, mais je pense que ça fonctionne partout. Il suffit d'avoir du soleil. Pour l'utiliser, on doit l'orienter (et le pencher) vers le soleil. Mon plus grand problème est le vent, mais si je dois cuisiner je mettrai des ficelles et des sardines. Il est préférable de faire chauffer les aliments dans des récipients transparents (les bocaux son parfait).

Une explication détaillée sur http://solarcooking.org/francais/heavens-flame-fr.htm.

Le ruche qui dit oui!

Dans une émission de France Culture maintenant bien connue par les hackers (Place de la toile). Il y avait une entrevue avec Guilhem Chéron, le fondateur de La Ruche qui dit oui.

Le principe correspondant totalement à la mouvance de consommation qui veut allier les avantages de la consommation locale (la qualité, la prise en compte de l'humain et du vivant et le prix) tout en concevant la simplicité centralisme (celui que nous pratiquons chaque jour avec les supermarché par exemple).

L'idée est de créer des ruches chez des particuliers. On recrée donc un centralisme pour le producteur, car il livre un certain nombre de client en même temps. Chaque membre de la ruche commande sur le site. Le producteur fixe une quantité minimale pour se déplacer, lorsque celle-ci est atteinte, il livre la ruche et les membres sont aussitôt alertés pour venir chercher les produits.

Plus d'infos sur www.laruchequiditoui.fr

PluXml en version 5.1.1 !

PluXml

Si vous n'avez pas encore essayé PluXml (prononcez [Plu X M L]), c'est le moment de vous lancer.
La remise en question permanente et la proximité avec les utilisateurs par le forum ont permis d'aller encore plus loin pour cette version.
Il est désormais possible de redimensionner les images. L'interface a été aussi entièrement repensées, rajeunie, et rendue beaucoup plus pratique. Par exemple l'upload de multiples fichiers n'est plus limité. On note aussi le gestionnaire de plugins afin de décupler les possibilité (simplifier l'installation d'éditeur wysiwyg par exemple). PluXml est aussi disponible en 7 langues : Polonais, Espagnole, Allemand, Portugais, Russe, Roumain, Néerlandais, en plus du Francais.
Tout cela en conservant un poids plume, aucune base de donnée, une installation simple.

Si vous voulez en savoir plus, jetez un œil au changelog.
Téléchargement et informations, comme toujours, sur PluXml.org.

Le RapidQ n'est pas mort ! L'exemple d'une carrière en informatique.

Je suis retourné hier sur le forum rapidq-france.org. C'était l'époque où j'ai commencé la programmation, en 2005. Je ne connaissais n'avais pas de méthode ce qui limitait la taille des projets, mais je cherchais, et me débrouillais. RapidQ me permettait de développer très rapidement des applications fenêtrées. Il y a des milliers d'exemples sur Internet : des jeux on 3D utilisant directx on été développés avec ce langage. La communauté a été très importante. Car il fonctionne sans DLL, ce qui le rend beaucoup plus simple à diffuser que le VisualBasic, qui fonctionne avec un tas de bibliothèques dont on ne possède jamais la bonne version...

RapidQ IDE

RapidQ est né un peu avant 2000. Créé par William Yu, il a su conquérir beaucoup de monde par sa simplicité. Mais voilà qu'un jour son créateur a annoncé la fin du développement. RapidQ est gratuit, mais en aucun cas libre. William Yu a déjà publié un compilateur sous licence GNU, mais il a refusé de le faire pour RapidQ.

Quelques semaines plus tard, William Yu a publié une lettre sur sa liste de diffusion, où il expliquait son choix. William était confronté à un dilemme : vendre son travail à RealBASIC et se faire embaucher, ou continuer à distribuer RapidQ : "The facts are, I could have made more money working at McDonalds than the time spent on Rapid-Q and what Geoff has offered me to stop working on it", déclarait-il dans sa lettre d'Octobre 2000.
Il s'en est suivit une discussion assez mouvementée sur la liste. Certain en ont voulu à Geoff, le directeur général de RealBASIC, car il était très présent sur la liste de diffusion pour parler de sa société. Cela a été vu comme de la publicité gratuite. Certain on dit aussi que Geoff avait tout intérêt à faire disparaitre le langage, et son développeur avec. Lorsque l'on compare ces deux langages, ils se ressemblent en tout point. Il est même possible de créer des fenêtres avec l'éditeur de RapidQ et de compiler le code sans aucune modification sous RealBASIC (Real Studio).

C'était il y a 11 ans, la liberté de diffusion n'était pas encore un argument commercial pour les entreprises, et elle n'avait pas encore cette puissance chez les développeurs. Les amateurs de RapidQ diront que son rachat est une catastrophe car ils pensaient que RapidQ allait devenir un très grand langage. Mais avec un peu de recul, on se rend compte que la version de 2000 n'est pas buggée et qu'elle est toujours compatible avec les dernières version de Windows (et de Linux, puisqu'il existe des versions multiplateforme). Encore une fois, la puissance de ce langage réside dans sa simplicité : il est possible de faire appel très simplement à des DLL, ce qui rend ses possiblités presques infinies.

Biensûr, j'aurais aimé qu'il en soit autrement, que le langage soit publié en GNU. Mais l'informatique n'est-elle pas un secteur où l'on peut devenir célèbre ? Où son tallent (car c'est bien de cela qu'il s'agit pour William Yu) peut être reconnu, et permettre de s'élever socialement ?
Finalement, William Yu a gagné le respect de milliers de développeurs, et a trouvé un emploi dans une société implantée dans 7 pays. Une belle carrière dans l'informatique, non ?