Le web se métamorphose très rapidement, régit en permanence par une souris invisible (rassurez-vous, je ne ferai pas un cours d'économie ou de philosophie, c'est juste une manière d'introduire et d'illustrer cet édito !). Ce mois ne déroge pas à la règle, mais ces changements, parfois radicaux, ne sont pas forcément issus directement du web. Nous allons voir deux exemples.
Je vais vous parler de Google Buzz (que je n'ai pas testé, donc je ne pourrai pas réellement rester objectif). Google Buzz est peut être une erreur markéting de Google que l'on ne peut pas lui reprocher en soit : Il n'a pas su répondre aux besoins des utilisateur qui, en l'occurrence, trouvent ce service un peu trop collant et irrespectueux de la liberté (Je rappel que je ne l'ai pas testé j'ai juste lu quelques news, mais sans trop m'y attarder, j'ai autre chose à faire). Ce qui est assez amusant c'est que Google a déjà fait ce genre d'erreur des année au par-avant et cela n'avait pas fait plus de bruit que cela.
Est-ce que vous pensez à la même chose que moi ? Mais oui, Google Talk ! Cela dit, mon raisonnement est un peux faux, car il s'applique surtout à la France et il me semble aussi l'Allemagne, mais ne connaissant pas les chiffres d'autres pays, je vais me contenter de faire un raisonnement à l'échelle des deux nations limitrophes.
Google Talk n'est pas réellement utilisé en France, je l'utilise pour un projet, mais pas à titre personnel. Ainsi, ce que Google n'a pas compris c'est qu'on ne change pas les habitues des internautes comme ça. (Vous pensez sûrement que je me contredis car je viens de dire que le web se transforme en permanence : mais on n'est pas sur la même échelle de temps). En France le service le plus utilisé est Live Messenger, en Allemagne ICQ. Un utilisateur upsilon (pour ne pas dire lambda) ne va pas changer de service de messagerie instantanée juste parce qu'il en existe un (relativement) mieux !
Et c'est le phénomène que l'on risque de voir avec Buzz. Les utilisateur de Facebook et Twitter, ne vont pas changer (en tout cas pas rapidement) leurs habitudes. Un petit peu comme avec Second Life et Lively.
Mon second exemple montre que les changements du web ne viennent pas forcément du web : il s'agit des services de streaming de musique financés par la pub. Ici la limitation vient directement des maisons de disques puisque Warner Music a interdit l'utilisation de son catalogue dans les services ouverts. J'ai essayé de trouver une réponse rationnelle en me demandant pourquoi la limitation vient des maison de disques et non des artistes. La réponse la plus cohérente est que les services de ce type ne rapportent qu'aux utilisateurs et aux artistes. Peut être que la maison Warner a calculé qu'ils faisaient baisser de nombre de vente (ce qui est faux chez moi en tout cas). Ce qu'elle a oublié de calculer est que ce type de service faisait augmenter la diversité d'écoute et l'envie d'aller voir des concerts (chez moi encore un fois).
Rédigé par Amaury Graillat -
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