Archives 2011

Bloody Berries

Trois semaines que j'attendais le concert de rentrée universitaire de Valence (Drôme, 26) organisé par l'ADUDA (l'Agence de développement universitaire Drôme-Ardèche), car j'ai enfin pu découvrir le groupe Bloody Berries.

Photo de Bloody Berries sur scène. Photo de Charly.

Deux guitaristes, un bassiste, un batteur. Jusque-là tout va bien. La tenue légèrement British. Le public à 80 cm de la scène à attendre le premier accord. Quelques rires.
Puis, en une fraction de seconde, la disposition des musiciens change radicalement. L'éclairage devient rouge. Les trois cordophonistes se placent comme en mêlée autour du batteur, pour déployer dans la seconde suivante une énergie considérable. Des méga-Watts envoyés dans le public presque aussitôt convaincu. Vous l'aurez compris, c'est du rock.

De l'énergie à revendre. Photo de Charly.

Les riffs, la puissance de la basse et la batterie finissent d’emmener les spectateurs. Un tout se crée sur scène par la synergie qui s’opère entre les musiciens. La voix, partagée entre les deux guitaristes, mais aussi la basse omniprésente, apport une touche colorée à l'ensemble.

Touche colorée et voix omniprésente. Photo de Charly.

Bloody Berries à peine quelques mois d'existence. Il se montre novateur : le groupe joue presque exclusivement ses compositions. J'ai d'ailleurs apprécié la variété des compositions par leurs rythmes et les styles de Rock différents.
Bref, Bloody Berries mérite à être connu.

Le MySpace : http://www.myspace.com/bloody-berries/

Merci à Jorys, et surtout à Adrien "monôme" !
Credit photos : Charly

Les Guirlandes

C'est l'été, c'est le moment de boire votre Coca-Cola Col'Ardèche au soleil, en regardant les géraniums fleuris.
C'est aussi le moment d'écouter de la musique, et surtout d'aller voir des concerts. Un peu comme ce fameux vendredi soir...

Les guirlandes en concert

Ils étaient 5 musiciens : guitare électrique, guitare acoustique (et chant), basse, batterie et un chanteur. Tous debout sur le mur-ouvrant de la caravane illuminée transformée en scène.

La mise en scène est très originale : le chanteur navigue entre le toit de la caravane (transformé en balcon pourvu d'une jardinière aux géraniums fleuris) et la scène.
On retrouve aussi l'ingénieur lumières, recouvert de câbles et qui ressemble à une grosse table DMX humaine.
Chaque musicien est alors un personnage qui tient son rôle du début à la fin, on écoute autant avec les oreilles qu'avec les yeux.

C'était donc plus de 2h de rock, de mise en scène et d'humour non-stop. C'est un groupe drômois qu'il faut aller voir sans hésiter.

Plus d'infos, photos et vidéos sur le Facebook public.

Une machine à boucle midi

Comme me l'a fait judicieusement remarqué Pascal, je vous avais parlé dans mon dernier édito de la conception d'un logiciel permettant de faire des boucles avec un instrument midi.

Attention ! Par manque de temps, j'ai développé ce logiciel sous Windows et je n'ai pas testé son fonctionnement sous Wine.

Les principe est simple, il y a une touche pour lancer l'enregistrement et pour l'arrêter et faire boucler les notes (le C# de l'octave 6, cela est modifiable dans les premières lignes du programme).

Petite explication sur la norme midi :

Il s'agit d'une norme très simple inventée dans les débuts de l'informatique musical.
Ce sont des messages de 4 octets, comportant le numéro de l'appareil cible (un numéro de canal) suivit d'une instruction. Par exemple, jouer une note, l'arrêter...
Cette norme n'a donc aucun connaissance musicale. Les messages envoyés donnent des information sur le début et la fin des notes, mais pas sur la durée. Ce logiciel doit donc chronométrer le temps entre le début et la fin des notes.

Pour simplifier la conception, je mémorise donc dans un tableau, à chaque évènement, le message envoyé, s'il s'agit d'une nouvelle note, ou s'il s'agit d'un relâchement, avec le temps écoulé depuis la dernière opération. Ensuite, le logiciel a juste besoin de relire la liste, en attendant le temps nécessaire.

Le code source et une version compilée pour Windows x86 est téléchargeable ici.

The GrayTone

The GrayTone

J'aurais pu formuler mon article ainsi "Encore un autre groupe de reprise". Mais cela aurait été comme qualifier la Route 66 de "Coulée de bitume traversant l'Amérique" : j'aurais alors fait disparait, par mon raccourci hasardeux, à la fois l'âme et la forme de ce trio.
Ce n'est ni un groupe de reprise, ni une pâle formation de village. Dès leur début, les deux fondateurs guitaristes: Valentin et Brice ont imposé un style que l'on retrouve autant dans leurs compositions que dans leur tenu vestimentaire.
Dès que les premières harmoniques qui se dégagent de leur musique, on est replongé dans l'univers de Johnny Cash, Neil Young, Alice Cooper mais aussi Scorpions et Bob Dylan.

C'est du neuf en noir et blanc. Du vieux rock comme on l'aime, que le groupe s'amuse à coloriser, à amplifier, à décaler aussi. C'est du blues, l'humour en plus.

Encore à ces débuts, ce groupe a déjà fait preuve d'un grand professionnalisme, et d'une envie de partager une ambiance, et une passion.

Plus d'infos : http://www.facebook.com/TheGraytone

Fabrication d'un four solaire

Four solaire heaven's flame

Vous avez déjà entendu parler des fours solaires ? Ils correspondent au mode de cuisson le plus écologique et le moins dangereux. Il ne consomme pas d'électricité, et ne provoque pas de cancer comme le feu de bois (nous savons que le feux provoque de graves problème sanitaires dans les pays où le bois est le seul mode de cuisson).

J'en ai réalisé un en 3h cet après-midi. C'est un modèle Heaven's flame. Avec un peu de carton, du papier d'alu et une vitre. En principe on place un petit carton carré dans un grand. En principe le petit carton mesure 30cm x 30cm x 30cm. On le place dans un grand carton avec 7 cm d'isolant (du carton empilé et serré, personnellement j'ai mis de la laine de chanvre) entre les deux.

Il faut ensuite peindre l'intérieur du petit carton en noir mat. On place à l'intérieur les aliments, avec une vitre pour ferme le petit carton (il faut qu'elle jointe et dépasse pour que l'air chaud ne sorte pas).

La réalisation de la parabole est aussi assez simple. Il faut créer des trapèzes avec deux angles à 67°. On recouvre l'intérieur des 4 faces avec du papier d'alu (collé avec de la colle en stick, j'espère que cela tiendra). Plus le trapèze est haut, mieux c'est, le mien fait 60cm, ce qui semble suffisant.

Cela fonctionne en principe très bien, même en France. J'habite le sud, mais je pense que ça fonctionne partout. Il suffit d'avoir du soleil. Pour l'utiliser, on doit l'orienter (et le pencher) vers le soleil. Mon plus grand problème est le vent, mais si je dois cuisiner je mettrai des ficelles et des sardines. Il est préférable de faire chauffer les aliments dans des récipients transparents (les bocaux son parfait).

Une explication détaillée sur http://solarcooking.org/francais/heavens-flame-fr.htm.