Épreuve Anticipée de Français:
- Le Classeur -
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Version : 1.1 du 21 Juin
Ce classeur contient des cours de français pour les épreuves oral et écrites anticipées de français (C'est à dire la plus-part des séries : S, STI...). Vous pouvez le modifier (et même corriger les erreurs!), le distribuer conformément à la GNU Free Documentation License (si elle n'est pas distribuée avec ce document elle est téléchargeable sur gnu.org). Au sujet des fautes d'orthographes : vous noterez que ce document essai de respecter la réforme de la langue française de 1990 (voir http://www.orthographe-recommandee.info), mais certaines fautes sont aussi tout simplement... des erreurs. D'autres cours et fiches de révisions sont disponibles sur http://cours.amoweb.fr .
Bonnes révisions!
Pour cette épreuve il vous ait fournie un sujet comprenant :
Des documents (textes, mais aussi dessins...)
Pour les séries technologiques : Deux questions (portant sur tout les textes si ce n'est pas mentionné)
Trois travaux d'écritures au choix :
La dissertation : elle consiste à partir d'une phrase ou citation (problématique) à construire une réflexion personnel. Cette option demande à avoir beaucoup de références littéraire.
Le sujet d'invention : la fameuse rédac ! Il ne faut surtout pas croire que cette option est facile ! Réussir son texte demande de connaitre parfaitement son cours; on est loin du niveau collège. Cette option demande de respecter les critères de chaque sujet (comédie, lettre ouverte...).
Le commentaire : Expliquer par quels moyens l'auteur nous fait passer ses idées. Il ne faut surtout pas faire un résumé du texte ! C'est un peu de l'archéologie (je ne dis pas ça parce que tout les textes présentés sont vieux...) vous devez creuser l'extrait à la recherche de figures de styles, champ lexical. Il faut appuyer chaque argument par une citation. Vous devez classer vos découvertes en 2-3 grands axes, et 2-3 sous parties (au brouillon). Votre texte devra commencer par une introduction, en 5 lignes, où vous situerez le texte et l'auteur (Mouvement, époque, références historiques, biographie...). Cette introduction doit aussi présenter les grands axes (« En premier lieu, nous verrons »...). Il ne faut pas écrire les titres des axes, contentez-vous de sauter une ligne. Les axes doivent être rédigés avec des citations (et numéro de ligne). La conclusion donnera lieu à une ouverture (« Le dernier jours d'un condamné traite du même sujet », « cette technique a aussi été utilisé par »...). Je conseil toujours le commentaire (même si je trouve le sujet d'invention beaucoup plus créatif) car il se rapproche des sciences : avec un peu de rigueur et d'entrainement la technique s'apprend rapidement et ne laisse pas de surprise.
Table des Matières
Épreuve Anticipée de Français: 1
- Le Classeur - 1
L'Énonciation, la Modalisation et les Paroles Rapportées : 3
I L'Énonciation : 3
II La Modalisation : 3
II Les paroles rapportées: 3
Les Figures de Style: 5
I Figures d'insistances: 5
II Figures d'oppositions: 5
III Figure de substitutions: 5
IV Figures d'Équivalences: 5
La Poésie : 6
I. Vocabulaire : 6
II. Les Fonctions de la poésie 6
Le Baroque: 7
L'Humanisme : 8
I. Le Contexte Historique : 8
II. Les Écrivains Humanistes : 8
III. Définitions: 8
Mouvements Littéraires et Culturels : 9
Antiquité GrecoRomaine (du 5ème avant JC au 5ème après JC) : 9
Moyen Âge (du 5ème après JC à la fin du XVème) : 9
Renaissance (XVIème) : 9
Age Classique (XVIIème) : 9
Les Lumières (XVIIIème) : 9
XIXème (1800-1830) : 9
1940-1950 : 9
Le Roman : 10
Le théâtre Classique : Comédie et Tragédie : 12
I Conventions communes : 12
II La Tragédie : 12
IV Le théâtre: texte et représentation: 13
En résumé : 14
L'Énonciation, la Modalisation et les Paroles Rapportées :
Dans tout récit il y a une situation d'énonciation qui se compose :
L'énonciateur (L'émetteur du message) : Qui ?
Un récepteur (le destinateur) : À qui ?
Un Lieu (ici) : Où ?
Un Moment (maintenant) : Quand ?
Les marques de l'énonciation:
pour l'Émetteur : je, moi, mon, nous, notre
pour le Récepteur : tu, toi, ton, votre
Les indices spatio-temporels: ici, là-bas, demain...
Les énoncés peuvent être ancrées dans une situation d'énonciation précise (carte postale, reportage...), et d'autres coupés de la situation d'énonciation ex: les proverbes, maximes, et autre vérités générales.
Elle consiste pour l'énonciateur à évaluer son propre énoncé. Il peut-être du domaine du certain, du doute, de la subjectivité (c'est comme will, should, may... en anglais)
ex: « Il se peut que vous soyez victime d'une contrefaçon de logiciel!! » (il y a un doute, l'information est à vérifier)
« Avec un logiciel libre ça ne peut pas arriver. » (certain)
Il y a plusieurs techniques pour modaliser ses paroles:
les verbes : il arrive dans 1h. → Il doit arriver dans 1h.
les modes verbaux : Il semble que je ne puisse pas le faire. (subjonctif)
les adverbes : En jouant à Tetris tu deviendra peut-être dépendant.
le lexique évaluatif : "la cité, on doit bien l'avouer est laide" A. Camus
Dans cette phrase le narrateur se masque, il atténue ses paroles.
L'auteur utilise différentes techniques pour inclure les paroles de ses personnages dans la narration :
Le Discours Directe : les paroles sont entre guillemets juste après un verbe d'introduction (dit, s'exclame...).
Le Discours Indirecte : les paroles sont rapportées sous formes de phrases : « Quelqu'un a dit que si Micro$oft inventait un truc qui ne se plantait pas, ce serait un clou. »
Le Discours Indirecte Libre : On le nomme libre car il n'est ni coincé à l'intérieur de guillemets, ni introduit par un verbe. On peut souvent le repérer par un changement de styles ou de ponctuation (?!) : "L'homme est partie bredouille. Il me faut absolument trouver cette coccigrue."
Les Figures de Style:
Elle permettent de mettre en valeur une idée pour toucher le lecteur.
L'anaphore : Répétition d'un mot ou groupe de mot en tête de phrase.
Le parallélisme : Reprise d'une même construction syntaxique.
Le chiasme : Parallélisme croisé ABBA (ex: "manger pour vivre, non pas vivre pour manger").
- L'accumulation : Ajout de termes de même nature, et de même fonction.
- La gradation : Accumulation de termes d'intensité croissant ou décroissante.
- L'hyperbole : Exagération.
- L'antithèse : Oppose des éléments éloignés dans la phrase.
- Un oxymore : Opposition entre 2 mots contigus (ex: "Cette laideur séduisante").
- L'euphémisme : Substitue une expression trop brute par une forme adoucie (ex: "Il nous a quitté")
- La litote : Contraire de l'hyperbole, dire moins pour faire comprendre plus (ex: "Vas, je ne te hais point" - le Cid).
- L'antiphrase : Dire le contraire de nos pensés (équivalent à l'ironie).
- La comparaison : mise en relation éléments à l'aide d'outils comparatifs (ex: "La terre est bleu comme une orange" − Eluard)
- La métaphore : Comparaison sans outil comparatif (ex: "la terre est une orange")
- La métaphore filée : Comparaison qui est continuée dans le texte.
- La métonymie : Relation logique entre un objet désigné et le mot employé (ex: "Boire un verre", "L'établissement est d'accord" pour le personnel de l'établissement est d'accord)
- Une synecdoque : Métonymie qui repose sur une rapport d'inclusion : (ex: "une voile" pour "un bateau").
La périphrase : Le pays du soleil levant désigne le Japon.
La Poésie :
Alexandrin : Vers de 12 syllabes (le mètre)
Octosyllabe : Vers de 8 syllabes
Acrostiche : 1ère lettres de chaque vers mises bout à bout forment un mot
Assonance : Répétition d’un son voyelle [e]
Allitération : Répétition d’un son consonne
Décasyllabe : Vers de dix syllabes.
Diérèse : Auda-cieux
Mesure : longueur du vers
Modalité de la phrase : déclarative, interrogative, exclamative , impérative.
Quatrain : Strophe composée de quatre vers.
Rime : répétition d'un son a la fin du vers
→ Croisé : ABAB
→ Plate : AABB
→ Embrassé : ABBA
Qualité de la rime :
→ Rimes pauvres : 1 son : bleu / feu
→ Rimes suffisantes : 2 sons : roulant / lent
→ Rimes riches : 3 sons, au moins " grasses / grâces"
Rime : répétition d'un son a la fin du vers
Rythme : Syllabes accentués : Il dort / Dans le soleil // La main
Sonnet : composé de deux quatrains et de deux tercets
Strophe : ensemble de vers (Structure du texte) :
→ 2 Vers : Distique
→ 3 Vers : Tercet
→ 4 Vers : Quatrain
→ 5 Vers : Quintil
→ 6 Vers : Sizain
→ 8 Vers : Huitain
Tercet : Strophe de trois vers.
Émerveiller (fonction esthétique) : Transcrire le réel à la manière d’un tableau.
→ Poète symboliste
Polémiquer (fonction social) : Dénoncer les usages, les institutions.
→ Poète engagé
Émouvoir (fonction lyrique) : Permet au poète de mettre en forme ses sentiments les plus intimes (mort, amour, nature)
→ Poète lyrique
Amuser (Fonction ludique) : Jeu sur le langage.
Le Baroque:
Mouvement culturel et littéraire du la fin du 16ème, milieu 17ème.
Vient du Portugais "baroco" : perle irrégulière (terme péjoratif). On oppose généralement le Baroque au Classicisme, ce dernier étant souvent plus valorisé. Il lui succède à partir de 1660. En effet le Classicisme se définit par le sens de la mesure, de l'équilibre du respect des règles (3 unités, architecture rectiligne : Château de Versailles).
Le Baroque est le contraire : il est définit par le mouvement, l'exagération, l'expressivité, l'ornementation, les contrastes, le doute (ex: la Sagrada familia de Gaudi, Shakespeare Macbeth...). Et en littérature par le changement fréquent de registre.
L'Humanisme :
XVIème Siècle
Invention de l’imprimerie Diffusion des livres
Découverte de l’Amérique
Copernic : la terre tourne autour du soleil.
La réforme d’une part et la volonté des humanistes d’avoir accès aux textes sacrés ébranlent le pouvoir de l’église.
Les théologiens catholiques de la Sorbonne s’opposent aux idées nouvelles.
Au XVIème siècle les écrivains, Érasme, Rabelais, Montaigne, Ronsard, Du Bellay sont des lettrés, ont une connaissance approfondie du grec et du latin
Ils veulent avoir un accès personnel aux textes antiques
Ils sont curieux de tout : sciences naturelles, droit, histoire, littérature
Ils veulent lutter contre l’ignorance (l’obscurantisme)
Encourager les sciences et l’éducation.
La confiance en l’homme capable de progrès moral et de bonheur
La réflexion politique pour maintenir son peuple en paix
Ils ont foi en l’évangile.
Humaniste : Lettré qui a une connaissance approfondie des langues et littératures grecques, latines.
Humanité : Étude de le langue et de la littérature grecques et latines
Mouvements Littéraires et Culturels :
Base de notre culture, poésie, théâtre philosophie, Aristote définit des lois pour écrire. Mythes, Genre épique.
Naissance du Français; Romans Épiques; Poésie religieuses; Théâtre religieux et comique (farce); Écrivains anonymes
Se considèrent comme héritiers de l'Antiquité (réédition et traduction de Mythes), La Pléiade (promouvoir le Français)
Le Français est adulte (règles d'écriture strictes) ; Théâtre (Molière, Racine, Corneille); Poésie ; Naissance du Romans Moderne (La Princesse de Cleve) ; Fables (La Fontaine).
Styles classique ; Littérature d'idées ; Romans d'éducation ; Œuvres des philosophes; L'Encyclopédie de Diderot ; Théâtre ; Contes philosophiques (divertir, à visée morale).
Romantisme (Victor Hugo), Refus du classicisme (écriture libre, fin de la séparation Tragédie et Comédie : Drame, Mélange des niveaux de langues...) ; Mise en avant de l'individu (parler de soit) ; Vignini ; Lamartine.
Symbolisme : poésie, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé, Fuir le réel : imaginaire, rêve → symbolisme correspondant.
Réalisme (1930-1960) : Opposition au Romantisme : Personnages ordinaires ; Balzac ; Stendhal ; Flaubert.
Naturalisme (1830-1860) :
C'est le réalisme encore plus appuyé; Zola; Goncourt
Le Surréalisme (XXème : 1924-1950) :
Breton, Aragon, Desnos
Littérature engagée (guerre) ; Le Nouveau Roman ; La littérature de l'absurde (après la Seconde Guerre Mondiale)
Le Roman :
Bien qu'il soit une fiction, le roman imite le réel et la réalité sociale. Le roman n'est que le miroir de la société de l'auteur.
- Glamorama - Bret Easton Ellis (1999) : montre la société de consommation.
Le héros est l'héritier des demis-Dieux antiques dotés de qualités exceptionnelles, ces romans parlent de leur prouesses en batailles. La dimension exceptionnelle du personnage se manifeste à travers ses rencontres, ses choix, ses réussites ou ses échec. Le lecteur découvre dans le roman des destins particuliers, des passions absolues, des caractères hors du commun.
Yvain ou le chevalier au lion
Au XVIIème le roman est considéré comme un genre mineur par une société intellectuelle qui lui préfère le théâtre et la poésie qui respectent les règles du Classicisme.
La Princesse de Clève - Mme de Lafayette. (17ème)
Don Quichotte - Cervamtes (17ème) : Critique de l'absence de réalisme de son personnage et de l'anachronisme de ses valeurs
Démythification du romans : apparition de nouveaux héros avides de réussite car l'époque marque l'émergence des couches populaires (prolétariat), ainsi que le triomphe de la bourgeoisie. Il voit aussi triompher la littérature d'idées et utiliser la fiction romanesque car elle peut-être un outil efficace de contestation.
Le paysan parvenu - Marivaux.
Triomphe du romans avec des personnages représentatifs de l'ensemble de la société. Les romans deviennent de plus en plus réalistes avec des personnages parfois particulièrement humbles (domestiques, ouvriers...).
La comédie humaine - Balzac.
À la recherche du temps perdu - Proust (Il explore les jeux de la mémoire : il raconte son passé le plus précis possible).
Voyage au bout de la nuit - Céline (Il fait parler un anti-héros perdu dans une société brutale : guerre, colonisation, travail à la chaine. Texte à la 1ère personne − initialement écrit à la 3ème − avec un niveau de langue très familier.)
1984 - Orwell (1930') : l'auteur critique une société indifférente où l'homme devient une machine).
L'Étranger - Camus (la notion d'absurde d'un monde auquel l'homme se sent étranger. Il propose cependant une solution à l'absurde : la solidarité).
Le Nouveau Roman est une remise en cause de l'importance accordée aux personnages. Au 19ème l'individu était sacralisé, on connait tout sur lui. Le Nouveau Romans au contraire trouve que la psychologie traditionnelle n'est plus valable dans une société de masse. Ainsi le personnage dans le Nouveau Romans est souvent privé de nom. Il explore aussi les flux de consciences et propose beaucoup de description.
La Jalousie - A. Robbe-Grillet (Regarde avec jalousie sa femme à travers une jalousie)
La Modification - M Butor (2ème personne du pluriel : dans un train un homme remet en cause la visite chez sa maitresse).
Très tôt le public réclame des romans traditionnels.
Le développement du récit romanesque montre un gout particulier pour l'exposé de l'expérience personnelle. Dans tout les cas le roman est source de connaissances, soit qu'il crée un dépaysement en choisissant une époque et des lieux différents, soit qu'il propose un témoignage en traitant sa propre époque et son pays. Le roman offre constamment l'occasion d'un réflexion sur la réciprocité de l'influences entre l'homme et l'organisation sociale, qu'ils le créent ou qu'ils le subissent. Enfin par sa capacité de mimétisme du réel, le roman permet de s'interroger sur le destin et la liberté des êtres.
Notre époque montre beaucoup de gout pour la biographie et l'autobiographie.
Le théâtre Classique : Comédie et Tragédie :
Dès l'antiquité grecque la comédie et la tragédie sont différenciées.
On retrouve traditionnellement des tensions en fonction des sexes (Plèdre, Racine) des âges et de la hiérarchie sociale (comme dans Dom Juan).
La structure dramatique repose sur un conflit qui met en relation des forces agissantes (Adjuvant, opposant, bénéficiaire et destinateur qui fixe l'objectif).
Action en 3 temps:
l'exposition (mise en place du cadre spatiotemporel et de la problématique)
le nœud de l'intrigue
le dénouement
Divisée en 5 actes découpés en scènes (qui changent à la sortie où à l'entrée de nouveaux personnages). Son but est de provoquer la pitié.
Grands personnages légendaires ou historique (issus de la mythologie : Œdipe, Antigone, ou simplement des nobles).
Souvent une intrigue amoureuse opposé à l'intérêt de l'état pèse sur le destin des héros.
La crise tragique est brève et brutale : violence des passions. Par exemple : Chez Corneille (le Cid), un conflit intérieur crée un dilemme impossible à résoudre. Chez Racine (Phèdre) des sentiments exacerbés et des passions destructrices.
Les héros sont frappés par le sort, la fatalité et le dénouement terrible. Cela suscite la crainte, la compassion, l'admiration et crée un effet catharsique chez le spectateur.
Règle des trois unités : lieu (1 seul), temps (24h), action (une seule).
Respect de la vraisemblance.
La bienséance : pas de mort sur scène.
Elle se définie comme l'opposition à la tragédie. Le thème principal est le conflit inter-générationnel.
Divisée en 1, 3 ou 5 actes découpés en scènes (qui changent à la sortie où à l'entrée de nouveaux personnages).
Réalité de la vie quotidienne (argent, mariage).
Les personnages correspondent à des types récurant : barbon (vieillard), jeunes premiers (Beauté, il a tout sauf le pouvoir), et appartiennent aux catégories moyennes de la société : esclaves, valets, bourgeois.
La comédie cherche à faire rire mais certaines veulent aussi faire réfléchir :
Le registre satirique : la comédie expose des problèmes sociaux. Par le comique le théâtre dénonce le vice ou des abus (hypocrisie, pouvoir arbitraire) et cherche à nous faire réfléchir (Dom Juan, Tartuffe).
La comédie de mœurs : Propose un réflexion sur les mœurs du temps, les problèmes actuels.
La comédie de caractère : Présente les défauts d'un personnage (quelques fois jusqu'à la caricature).
La comédie d'intrigue : Insiste sur le comique de situation, intrigues complexes, rythme élevé, actions et quiproquos multiples.
Le comique de situation : Situation ridicule, quiproquo...
Le comique de mots : Jeux de mots, interjections, ou répliques grivoises, vulgaires...
La satire : L'auteur se moque d'un personnage, de son caractère (jalousie, avarice...), de son métier (charlatan...).
Le comique de gestes : Gestes exagérés, mimiques comiques, ils sont dû à la seul interprétation du metteur en scène.
La pièce de théâtre ne se réduit pas au langage verbal, elle est visuelle et sonore. Notons que le metteur en scène garde une marge de liberté.
Écrit en prose ou en vers, il obéit à des normes éloignés de la communication réelle. Il est caractérisé par la double énonciation : les personnages dialoguent entre eux mais renseignent en même temps les spectateurs.
Le plus souvent les acteurs s'expriment sous forme de répliques :
La stichomythie est un échange très dynamique.
La tirade est une longue réplique avec d'autres personnages.
Le monologue permet au personnage d'exprimer ses pensées tout seul.
Une aparté permet à l'acteur d'exprimer ses pensées sans que les autres personnages l'entendent.
Le quiproquo correspond à un comique de situation où les personnages croient parler de la même chose.
La didascalie donne des informations de mise en scène.
Elle constitue un langage non verbal conventionné qui contribue à la signification de la pièce.
L'espace dramatique : Le théâtre classique se passe dans un seul lieu. Le drame romantique, au XIXème, dans une multitude. Ils peuvent être réels ou fictifs mais ont souvent une dimension symbolique.
Le décor : il peut être riche d'accessoires pour chercher l'illusion, ou sobre.
Le temps dramatique : Il est nécessairement inférieur au temps de l'action. La règle de l'unité de temps rapproche ces deux temps, sans les égaliser. L'auteur doit donc se concentrer sur l'action principale, pour n'en garder que l'essentiel.
Le metteur en scène : Le théâtre est un spectacle totale que le metteur en scène coordonne.
Le jeu des acteurs : Ils doivent gérer le débit de voix, l'intonation, les déplacements, la gestuelle...
Tragédie: pitié, Héros Légendaires, Intrigues Amoureuses, Épique, Dilemme, Fini Toujours Mal
Comédie : rire, Héros du Peuple, Vie Quotidienne, Conflit inter-générationnel, Fini Souvent Bien
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2007- |