Épreuve Anticipée de Français:

- Le Classeur -


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Version : 1.1 du 21 Juin



Préface :

Ce classeur contient des cours de français pour les épreuves oral et écrites anticipées de français (C'est à dire la plus-part des séries : S, STI...). Vous pouvez le modifier (et même corriger les erreurs!), le distribuer conformément à la GNU Free Documentation License (si elle n'est pas distribuée avec ce document elle est téléchargeable sur gnu.org). Au sujet des fautes d'orthographes : vous noterez que ce document essai de respecter la réforme de la langue française de 1990 (voir http://www.orthographe-recommandee.info), mais certaines fautes sont aussi tout simplement... des erreurs. D'autres cours et fiches de révisions sont disponibles sur http://cours.amoweb.fr .

Bonnes révisions!


L'Épreuve :

Pour cette épreuve il vous ait fournie un sujet comprenant :


Table des Matières

Épreuve Anticipée de Français: 1

- Le Classeur - 1

L'Énonciation, la Modalisation et les Paroles Rapportées : 3

I L'Énonciation : 3

II La Modalisation : 3

II Les paroles rapportées: 3

Les Figures de Style: 5

I Figures d'insistances: 5

II Figures d'oppositions: 5

III Figure de substitutions: 5

IV Figures d'Équivalences: 5

La Poésie : 6

I. Vocabulaire : 6

II. Les Fonctions de la poésie 6

Le Baroque: 7

L'Humanisme : 8

I. Le Contexte Historique : 8

II. Les Écrivains Humanistes : 8

III. Définitions: 8

Mouvements Littéraires et Culturels : 9

Antiquité GrecoRomaine (du 5ème avant JC au 5ème après JC) : 9

Moyen Âge (du 5ème après JC à la fin du XVème) : 9

Renaissance (XVIème) : 9

Age Classique (XVIIème) : 9

Les Lumières (XVIIIème) : 9

XIXème (1800-1830) : 9

1940-1950 : 9

Le Roman : 10

Le théâtre Classique : Comédie et Tragédie : 12

I Conventions communes : 12

II La Tragédie : 12

IV Le théâtre: texte et représentation: 13

En résumé : 14



L'Énonciation, la Modalisation et les Paroles Rapportées :



I. L'Énonciation :

Dans tout récit il y a une situation d'énonciation qui se compose :



Les marques de l'énonciation:

Les énoncés peuvent être ancrées dans une situation d'énonciation précise (carte postale, reportage...), et d'autres coupés de la situation d'énonciation ex: les proverbes, maximes, et autre vérités générales.



II. La Modalisation :

Elle consiste pour l'énonciateur à évaluer son propre énoncé. Il peut-être du domaine du certain, du doute, de la subjectivité (c'est comme will, should, may... en anglais)

ex: « Il se peut que vous soyez victime d'une contrefaçon de logiciel!! » (il y a un doute, l'information est à vérifier)

« Avec un logiciel libre ça ne peut pas arriver. » (certain)

Il y a plusieurs techniques pour modaliser ses paroles:

Dans cette phrase le narrateur se masque, il atténue ses paroles.



II. Les paroles rapportées:

L'auteur utilise différentes techniques pour inclure les paroles de ses personnages dans la narration :

Les Figures de Style:

Elle permettent de mettre en valeur une idée pour toucher le lecteur.

I. Figures d'insistances:

- L'accumulation : Ajout de termes de même nature, et de même fonction.

- La gradation : Accumulation de termes d'intensité croissant ou décroissante.

- L'hyperbole : Exagération.



II. Figures d'oppositions:

- L'antithèse : Oppose des éléments éloignés dans la phrase.

- Un oxymore : Opposition entre 2 mots contigus (ex: "Cette laideur séduisante").



III. Figure de substitutions:

- L'euphémisme : Substitue une expression trop brute par une forme adoucie (ex: "Il nous a quitté")

- La litote : Contraire de l'hyperbole, dire moins pour faire comprendre plus (ex: "Vas, je ne te hais point" - le Cid).

- L'antiphrase : Dire le contraire de nos pensés (équivalent à l'ironie).



IV. Figures d'Équivalences:

- La comparaison : mise en relation éléments à l'aide d'outils comparatifs (ex: "La terre est bleu comme une orange" − Eluard)

- La métaphore : Comparaison sans outil comparatif (ex: "la terre est une orange")

- La métaphore filée : Comparaison qui est continuée dans le texte.

- La métonymie : Relation logique entre un objet désigné et le mot employé (ex: "Boire un verre", "L'établissement est d'accord" pour le personnel de l'établissement est d'accord)

- Une synecdoque : Métonymie qui repose sur une rapport d'inclusion : (ex: "une voile" pour "un bateau").

La Poésie :

I. Vocabulaire :

Croisé : ABAB

Plate : AABB

Embrassé : ABBA


3 Vers : Tercet

4 Vers : Quatrain

5 Vers : Quintil

6 Vers : Sizain

8 Vers : Huitain



II. Les Fonctions de la poésie


Poète symboliste

Poète engagé

Poète lyrique

Le Baroque:

Mouvement culturel et littéraire du la fin du 16ème, milieu 17ème.

Vient du Portugais "baroco" : perle irrégulière (terme péjoratif). On oppose généralement le Baroque au Classicisme, ce dernier étant souvent plus valorisé. Il lui succède à partir de 1660. En effet le Classicisme se définit par le sens de la mesure, de l'équilibre du respect des règles (3 unités, architecture rectiligne : Château de Versailles).

Le Baroque est le contraire : il est définit par le mouvement, l'exagération, l'expressivité, l'ornementation, les contrastes, le doute (ex: la Sagrada familia de Gaudi, Shakespeare Macbeth...). Et en littérature par le changement fréquent de registre.

L'Humanisme :

XVIème Siècle



I. Le Contexte Historique :


La Renaissance : (1450-1550) : Naissance du monde moderne :

La crise religieuse :


II. Les Écrivains Humanistes :

Au XVIème siècle les écrivains, Érasme, Rabelais, Montaigne, Ronsard, Du Bellay sont des lettrés, ont une connaissance approfondie du grec et du latin

Leurs principes :


Leurs convictions :

La confiance en l’homme capable de progrès moral et de bonheur

La réflexion politique pour maintenir son peuple en paix

Ils ont foi en l’évangile.



III. Définitions:


Humaniste : Lettré qui a une connaissance approfondie des langues et littératures grecques, latines.

Humanité : Étude de le langue et de la littérature grecques et latines



Mouvements Littéraires et Culturels :



Antiquité GrecoRomaine (du 5ème avant JC au 5ème après JC) :

Base de notre culture, poésie, théâtre philosophie, Aristote définit des lois pour écrire. Mythes, Genre épique.



Moyen Âge (du 5ème après JC à la fin du XVème) :

Naissance du Français; Romans Épiques; Poésie religieuses; Théâtre religieux et comique (farce); Écrivains anonymes

Renaissance (XVIème) :

Se considèrent comme héritiers de l'Antiquité (réédition et traduction de Mythes), La Pléiade (promouvoir le Français)

Age Classique (XVIIème) :

Le Français est adulte (règles d'écriture strictes) ; Théâtre (Molière, Racine, Corneille); Poésie ; Naissance du Romans Moderne (La Princesse de Cleve) ; Fables (La Fontaine).

Les Lumières (XVIIIème) :

Styles classique ; Littérature d'idées ; Romans d'éducation ; Œuvres des philosophes; L'Encyclopédie de Diderot ; Théâtre ; Contes philosophiques (divertir, à visée morale).

XIXème (1800-1830) :

Romantisme (Victor Hugo), Refus du classicisme (écriture libre, fin de la séparation Tragédie et Comédie : Drame, Mélange des niveaux de langues...) ; Mise en avant de l'individu (parler de soit) ; Vignini ; Lamartine.

Symbolisme : poésie, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé, Fuir le réel : imaginaire, rêve symbolisme correspondant.

Réalisme (1930-1960) : Opposition au Romantisme : Personnages ordinaires ; Balzac ; Stendhal ; Flaubert.

Naturalisme (1830-1860) :

C'est le réalisme encore plus appuyé; Zola; Goncourt

Le Surréalisme (XXème : 1924-1950) :

Breton, Aragon, Desnos

1940-1950 :

Littérature engagée (guerre) ; Le Nouveau Roman ; La littérature de l'absurde (après la Seconde Guerre Mondiale)

Le Roman :

Bien qu'il soit une fiction, le roman imite le réel et la réalité sociale. Le roman n'est que le miroir de la société de l'auteur.

- Glamorama - Bret Easton Ellis (1999) : montre la société de consommation.



12ème (Moyen Âge) au 18ème :

Le héros est l'héritier des demis-Dieux antiques dotés de qualités exceptionnelles, ces romans parlent de leur prouesses en batailles. La dimension exceptionnelle du personnage se manifeste à travers ses rencontres, ses choix, ses réussites ou ses échec. Le lecteur découvre dans le roman des destins particuliers, des passions absolues, des caractères hors du commun.

Au XVIIème le roman est considéré comme un genre mineur par une société intellectuelle qui lui préfère le théâtre et la poésie qui respectent les règles du Classicisme.

Le Siècle des Lumières (18ème) :

Démythification du romans : apparition de nouveaux héros avides de réussite car l'époque marque l'émergence des couches populaires (prolétariat), ainsi que le triomphe de la bourgeoisie. Il voit aussi triompher la littérature d'idées et utiliser la fiction romanesque car elle peut-être un outil efficace de contestation.



19ème :

Triomphe du romans avec des personnages représentatifs de l'ensemble de la société. Les romans deviennent de plus en plus réalistes avec des personnages parfois particulièrement humbles (domestiques, ouvriers...).



20ème :



Le Nouveau Roman est une remise en cause de l'importance accordée aux personnages. Au 19ème l'individu était sacralisé, on connait tout sur lui. Le Nouveau Romans au contraire trouve que la psychologie traditionnelle n'est plus valable dans une société de masse. Ainsi le personnage dans le Nouveau Romans est souvent privé de nom. Il explore aussi les flux de consciences et propose beaucoup de description.

Très tôt le public réclame des romans traditionnels.



XXIème :

Le développement du récit romanesque montre un gout particulier pour l'exposé de l'expérience personnelle. Dans tout les cas le roman est source de connaissances, soit qu'il crée un dépaysement en choisissant une époque et des lieux différents, soit qu'il propose un témoignage en traitant sa propre époque et son pays. Le roman offre constamment l'occasion d'un réflexion sur la réciprocité de l'influences entre l'homme et l'organisation sociale, qu'ils le créent ou qu'ils le subissent. Enfin par sa capacité de mimétisme du réel, le roman permet de s'interroger sur le destin et la liberté des êtres.

Notre époque montre beaucoup de gout pour la biographie et l'autobiographie.

Le théâtre Classique : Comédie et Tragédie :

Dès l'antiquité grecque la comédie et la tragédie sont différenciées.

I. Conventions communes :

On retrouve traditionnellement des tensions en fonction des sexes (Plèdre, Racine) des âges et de la hiérarchie sociale (comme dans Dom Juan).

La structure dramatique repose sur un conflit qui met en relation des forces agissantes (Adjuvant, opposant, bénéficiaire et destinateur qui fixe l'objectif).

Action en 3 temps:



II. La Tragédie :

Divisée en 5 actes découpés en scènes (qui changent à la sortie où à l'entrée de nouveaux personnages). Son but est de provoquer la pitié.

a. Les héros :

Grands personnages légendaires ou historique (issus de la mythologie : Œdipe, Antigone, ou simplement des nobles).

Souvent une intrigue amoureuse opposé à l'intérêt de l'état pèse sur le destin des héros.

La crise tragique est brève et brutale : violence des passions. Par exemple : Chez Corneille (le Cid), un conflit intérieur crée un dilemme impossible à résoudre. Chez Racine (Phèdre) des sentiments exacerbés et des passions destructrices.

Les héros sont frappés par le sort, la fatalité et le dénouement terrible. Cela suscite la crainte, la compassion, l'admiration et crée un effet catharsique chez le spectateur.



b. Les Règles de la tragédie:

III. La comédie:

Elle se définie comme l'opposition à la tragédie. Le thème principal est le conflit inter-générationnel.

Divisée en 1, 3 ou 5 actes découpés en scènes (qui changent à la sortie où à l'entrée de nouveaux personnages).



a. Des personnages ordinaires :

Réalité de la vie quotidienne (argent, mariage).

Les personnages correspondent à des types récurant : barbon (vieillard), jeunes premiers (Beauté, il a tout sauf le pouvoir), et appartiennent aux catégories moyennes de la société : esclaves, valets, bourgeois.

La comédie cherche à faire rire mais certaines veulent aussi faire réfléchir :



b) Différents types de comiques:



IV Le théâtre: texte et représentation:

La pièce de théâtre ne se réduit pas au langage verbal, elle est visuelle et sonore. Notons que le metteur en scène garde une marge de liberté.



a) Le texte:

Écrit en prose ou en vers, il obéit à des normes éloignés de la communication réelle. Il est caractérisé par la double énonciation : les personnages dialoguent entre eux mais renseignent en même temps les spectateurs.

Le plus souvent les acteurs s'expriment sous forme de répliques :



b) La représentation théâtrale:

Elle constitue un langage non verbal conventionné qui contribue à la signification de la pièce.



En résumé :

Tragédie: pitié, Héros Légendaires, Intrigues Amoureuses, Épique, Dilemme, Fini Toujours Mal

Comédie : rire, Héros du Peuple, Vie Quotidienne, Conflit inter-générationnel, Fini Souvent Bien


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© 2007-2009 Amaury G, Pauline B.